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Nous avons créé ce nouveau tableau de bord pendant la semaine de construction, où l’intégralité de Buffer s’est réunie en petites équipes pour passer une semaine à se concentrer sur la création et la livraison de nouvelles fonctionnalités. En savoir plus sur la semaine de construction ici.

Ce projet spécifique visait à aider les membres de notre équipe à donner la priorité à leur santé mentale en fournissant une plongée approfondie dans la façon dont nous utilisons notre temps de vacances en tant qu’entreprise.

Amy Lee Bennett, Carlos Muñoz et Juliana Gomez ont également contribué à cet article de blog.

La transparence est l’une de nos valeurs fondamentales chez Buffer. Nous avons constaté que cela renforce la confiance, nous rend responsables et peut faire avancer notre industrie, et l’une des façons dont nous adoptons cette valeur est de publier des tableaux de bord publics pour partager des choses comme nos salaires et nos revenus.

Nous sommes ravis d’ajouter un nouveau tableau de bord transparent pour partager nos statistiques sur les congés ici. Nous espérons que cela contribuera aux conversations sur les lieux de travail sains et sur la manière dont les employeurs peuvent mieux soutenir la santé mentale et le bien-être de leurs employés grâce à des semaines de travail de quatre jours et à divers types de congés personnels.

Nos coéquipiers ont besoin de s’absenter du travail pour rester en bonne santé. De nombreuses études ont montré que s’absenter du travail améliore la santé mentale et physique, prévient l’épuisement professionnel et favorise un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Mais selon le rapport d’Expedia sur la privation de vacances en 2022, 61 % des travailleurs américains estiment que leurs vacances ne ressemblent pas à de « vraies vacances » et se déconnecter du travail devient de plus en plus difficile. Pas moins de 71 % des travailleurs se sentent plus épuisés que jamais.

Pourquoi une politique de vacances illimitées n’est pas toujours la meilleure politique

Au départ, nous pensions qu’une politique de congés illimités serait la solution et nous estimions qu’elle correspondait à notre intention d’offrir une rémunération et des avantages sociaux généreux. Et qui n’aimerait pas s’absenter du travail de manière illimitée, n’est-ce pas ? Ironiquement, moins de membres de l’équipe ont pris des congés, et ce n’était pas seulement le cas chez Buffer : des études ont montré que les politiques de congés illimités peuvent en fait empêcher les employés de s’absenter du travail. Nous sommes donc retournés à la planche à dessin et avons décidé d’aller dans une toute autre direction : encourager tous les coéquipiers à prendre un minimum de trois semaines de repos par an (15 jours), en plus des jours fériés.

Jusqu’à présent, cela semble être un bon équilibre pour notre équipe. Nous pouvons toujours fournir des paramètres concernant la durée minimale des vacances (ce qui atténue toute gêne ou tout scrupule à prendre des congés dans le cadre de politiques de vacances illimitées) tout en facilitant d’autres options de congés payés flexibles. Certains d’entre eux incluent:

  • Demander à tous les nouveaux parents de prendre 16 semaines de congé pour raisons familiales et tout temps supplémentaire nécessaire pour les parents qui accouchent.
  • Un congé sabbatique payé de six semaines pour chaque membre de l’équipe après cinq ans, que les coéquipiers peuvent utiliser comme ils le souhaitent. Nous avons vu des membres de l’équipe parcourir le monde, se concentrer sur des projets parallèles et passer du temps de qualité avec leur famille.
  • Congé volontaire pour permettre aux membres de l’équipe de s’absenter du travail pour avoir un impact sur les initiatives qu’ils se sentent appelés à soutenir.
  • Un jour d’élection locale, afin que les coéquipiers puissent prendre du temps pour voter et participer à toutes les activités électorales, comme travailler dans les bureaux de vote.
  • Une journée de bien-être pour les coéquipiers afin de recevoir des soins préventifs, tels que des nettoyages dentaires et des examens physiques et visuels.

Pourquoi nous partageons de manière transparente comment les coéquipiers de Buffer prennent des congés

Nous savons que l’un des avantages les plus importants d’une équipe entièrement distante est la flexibilité et l’autonomie de nos coéquipiers dans l’organisation de leur travail et de leur emploi du temps. Nous ne voulons pas tout à fait éroder cette autonomie en imposant du temps d’absence, mais nous voulons nous assurer que les coéquipiers prennent suffisamment de temps et obtiennent le repos qu’ils méritent.

C’était la force motrice derrière nous pour construire ce tableau de bord : évaluer les tendances et les habitudes liées à la façon dont les coéquipiers prennent des congés et s’assurer que les coéquipiers profitent de notre politique de congés pour optimiser leur santé et leur bonheur. Vous trouverez ci-dessous un aperçu rapide, vous pouvez consulter notre tableau de bord complet en direct ici.

Un graphique à barres avec des données entourant nos vacances à Buffer.
Un graphique retraçant les statistiques de vacances de notre équipe

En plus de construire notre tableau de bord transparent sur les congés, nous avons appris que notre équipe avait pris un total de 1151 jours de vacances en 2022 jusqu’à présent, ce qui signifie que nous avons en moyenne environ 13,71 jours de congé par coéquipier. Nous devrions donc être sur la bonne voie pour atteindre notre objectif d’une moyenne d’au moins 15 jours de vacances par coéquipier d’ici la fin de 2022. combien de temps de vacances ils ont pris :

Produit: 16 jours en moyenne

Commercialisation: 15,6 jours en moyenne

Plaidoyer: 15,2 jours en moyenne

Finance: 15 jours en moyenne

Exécutif: 14,5 jours en moyenne

Personnes: 13,7 jours en moyenne

Ingénierie: 11,8 jours en moyenne

Repérer ces tendances nous aide à concentrer nos efforts pour nous assurer que les coéquipiers se sentent habilités à prendre des vacances et à explorer s’il existe des obstacles à la réservation de cette période.

Trouver le bon équilibre

Pour se déconnecter complètement du travail et profiter des bienfaits des vacances pour la santé, nous espérons voir les membres de l’équipe profiter de la politique et réserver au moins une semaine entière de congé par an. Pour l’instant, 15 jours semblent être un point idéal solide, car nous avons vu des rapports (à la fois par le biais de recherches externes et d’anecdotes partagées par des coéquipiers en interne) selon lesquels les coéquipiers se sentent plus reposés avec au moins deux semaines de congé. L’entreprise de matelas The Sleep Judge a étudié l’impact des politiques de congés sur le bien-être général des employés. En ce qui concerne la durée idéale des vacances, la plupart des participants se sont sentis plus reposés, productifs et énergisés après 11 à 15 jours de congé.

Un graphique linéaire et deux graphiques à barres avec des données sur la disposition des employés à revenir
Avantages du temps desenvuelto par durée et disposition à revenir en fonction du temps desenvuelto et du type de vacances. Données provenant de The Sleeping Judge, Vacation Time and Employee Health, (2022).

Nous constatons également des taux plus élevés de préparation au retour avec des vacances prolongées et avec le fait d’aller quelque part en vacances par opposition à un séjour. Nous comprenons que les voyages nationaux et internationaux ne sont pas toujours des options réalistes. Néanmoins, nous espérons qu’encourager les coéquipiers à se déconnecter complètement les aidera à se advertir plus reposés.

Les semaines de travail de 4 jours ont-elles eu un impact sur le temps que nous prenons en congé ?

Un graphique à barres comparant le nombre de vacances prises au fil des ans
Nous avons constaté que nos coéquipiers ont pris moins de vacances en 2021 et 2022

Pour voir comment les semaines de travail de quatre jours peuvent avoir eu un impact sur la façon dont notre équipe prend des congés, nous avons extrait des données historiques de Timetastic (un outil que nous utilisons pour gérer et enregistrer les congés), et dans le graphique ci-dessous, nous pouvons voir que notre équipe réservé moins de vacances en 2020 et 2021.

Après l’introduction de notre semaine de travail de 4 jours en mai 2020, nous voyons à quel point cela a eu un effet sur la façon dont notre équipe prend des congés. De nombreux coéquipiers ont signalé que depuis l’introduction de ce nouvel horaire de travail, ils ont ressenti un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et amélioré leur niveau de stress. En conséquence, nous supposons que cela a conduit les coéquipiers à ressentir le besoin de prendre moins de congés en raison d’avoir des week-ends consécutifs de trois jours. Nous avons également pris en compte les facteurs suivants :

  • Les longs week-ends ressemblent à une «mini-pause» avant chaque semaine de travail.
  • Prendre une semaine de congé n’utilise que quatre jours d’indemnité de vacances au lieu des cinq jours nécessaires auparavant, ce qui permet de réserver une semaine d’absence du travail et d’utiliser seulement quatre jours de votre indemnité de vacances, donnant potentiellement à chaque membre de l’équipe 52 jours supplémentaires. loin du travail chaque année.
  • Les limitations et les préoccupations concernant les voyages en raison de la pandémie de COVID peuvent avoir eu un impact sur la volonté des coéquipiers de voyager.

Nous sommes curieux de voir comment ces données évoluent à mesure que nous avançons, et adecuadamente qu’il puisse sembler que les coéquipiers prennent moins de temps desenvuelto, il semble que dans l’ensemble, notre équipe se sente plus heureuse avec des semaines de travail de quatre jours et peut prendre du temps au besoin tout au long l’année facilement.

Nous savons que les facteurs culturels influencent la décision d’un individu de réserver du temps en dehors du travail. Les recherches montrent que les travailleurs américains sont moins enclins à prendre des congés en raison de la crainte que la réservation de vacances indique une mauvaise éthique de travail. À tel point qu’en 2018, les Américains ont laissé plus de 768 millions de jours de congés payés inutilisés.

Nous avons également appris que le sexe et l’âge peuvent avoir un impact sur les habitudes de congé. Par exemple, dans l’article de Fortune sur les habitudes de vacances, il a été signalé que seulement 44 % des femmes de la génération Y utilisent tout leur temps de vacances, contre 54 % des hommes de la génération Y. Dans le rapport d’Expedia sur la privation de vacances, les jeunes employés (millennials et génération Z) prennent moins de congés et sont plus susceptibles de souffrir d’épuisement professionnel que leurs homologues âgés de 50 ans et plus.

La réticence à prendre des vacances peut également être liée au fait que les congés payés aux États-Unis sont un avantage plutôt qu’un droit légal (les États-Unis sont le seul pays industrialisé où c’est le cas). Les contrats de travail à volonté courants, où les employés peuvent être licenciés sans raison, peuvent également contribuer à cette réticence. Être un bourreau de travail peut sembler être une stratégie judicieuse pour minimiser le risque de tomber en disgrâce auprès de votre employeur.

Chez Buffer, nous voulons que chacun passe un moment sain et agréable loin du travail et se déconnecte complètement. Nous voyons cela comme une façon de nous responsabiliser vis-à-vis de cet objectif.

Nos principaux plats à emporter

Après de nombreux essais et erreurs, nous avons trouvé quelques avantages qui semblent adecuadamente fonctionner pour notre équipe répartie dans le monde entier, et nous recommandons ces approches particulières pour les organisations structurées de la même manière qui cherchent à soutenir la santé et le bien-être de leur équipe :

  • Mise en place d’une semaine de travail de quatre jours.
  • Instaurer une politique de congés minimum.
  • Observer tous les jours fériés nationaux et locaux où se trouvent les coéquipiers.
  • Offrir des journées bien-être afin que les coéquipiers se sentent habilités à prendre soin d’eux-mêmes sans se soucier de planifier leurs horaires de travail.

Ce projet, ainsi que la recherche et l’analyse qui l’entourent, nous ont amenés à nous poser quelques questions. Existe-t-il une corrélation entre le temps d’absence prévu (vacances) et le temps de maladie ? Entre vacances et salaire ? Notre taille d’échantillon de 83 coéquipiers est probablement trop petite pour générer des conclusions définitives, mais cela pourrait être intéressant à explorer. Nous pourrions également sonder nos coéquipiers juste avant et après une semaine ou plus de vacances pour mieux comprendre l’impact des vacances sur le bien-être et les performances.

Merci beaucoup d’avoir lu. À vous ! Y a-t-il des informations ou un contexte qui nous manquent? Peut-être aimeriez-vous voir un rapport annuel basé sur ces données ? Envoyez-nous vos questions sur le sujet sur Twitter!





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